• Sous l’ennui morne des roseaux

    Une ombre a surgi du flot

    Reflet profond sur ce miroir d’eau

     

    L’écho du clapotis rythme ce tempo

    Où es-tu belle endormie dans ce ruisseau !

    N’entends -tu pas le bruissement des feuilles!

    Dans le soir qui étouffe le jour tombé en deuil

    Et les voix de la nuit qui montent du sol en volutes

     

    J’accroche alors mon regard vers ces formes de doute

    A ton croissant de lune recroquevillé dans les sources du rêve

    Imagination de fantômes sortis du songe qui s’élève.

     

    Vision nocturne aux formes squelettiques

    Un hululement résonne en ce lieu énigmatique

     

    Tout est silence angoissant, oppressante contrée

    Où les astres se racontent des histoires oubliées

    Nuit où chaque étoile s’allume dans des flaques imagées.

     

    Revisitant de nos bois et forêts, les légendes endormis

    Ensevelies sous les ténèbres de l’oubli

    Frémissement intense du temps perdu

    Lueur suspendue dans l’obscurité des nues.

    Et le vent découvre ton visage de ses vaguelettes

    Tu dévoiles alors le secret de ton astre en goguette.

     

     

    Nini 27/003/2014

    Challenge de psyché: Echos et reflets

     


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  • Le cri du coq m'a réveillé ce matin,
    La nature répond à l'appel avec entrain.
    Les pieds nus dans l'herbe dentelée de rosée,
    L'aube est partie depuis une heure se coucher.

    laissant au soleil montant, un ciel d'azur,
    Etends-toi avec délice sur cette tendre verdure,
    Respire le parfum des fleurs,
    Autour de toi règne le bonheur !


    Sous l'arcade de glycine enivrante,
    La vie devient tout à coup envoûtante,
    L'astre lumineux darde de ses rayons,
    Les azalées s'étalent en divers coloris certains du Japon.

    Et voici que le printemps se renouvelle,
    Avec des saveurs parfumées de roses,
    Qui mettent leurs couleurs en prose,
    Sous un ciel aux douceurs éternelles.

    La gloriette où les abeilles butinent,
    Monsieur Le Notre ne l'aurait pas reniée.
    De son nom ont été baptisé ses fleurs divines.
    Coeur blanc sur couronne rose nacrée.

    Du haut des arbres,tous les oiseaux
    Chantent à tue-tête et clament leur joie,
    De fonder un foyer de choix,
    Ecoute comme ce chant est beau !


    ô Nature, ma mère
    Qu'avons- nous fait de notre terre?
    Montre nous le chemin de la raison
    Pour connaître de nouveaux horizons.

     

    (4 Mains de Nini et Morganne)

     

    (6/05/2011)

     


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  • Le bien , le Mal

    Danse du bien et du mal

     

     

    Toi qui erre sans but, contemple cet arbre centenaire

    Témoin de notre histoire, il raconte la cruauté de l’homme…

    De vos frasques, vos batailles sanguinaires

    Je vous ai vu guerriers vous battre, impuissant tel un fantôme

    J’aurai voulu avoir le pouvoir de vous séparer, vous réconcilier

    Sur la grande voie de la route chaotique, vous tolérer

    L’accumulation de vos erreurs a engendré la terreur

    L’humanité ensanglantée sous le joug des meneurs

    Mon feuillage tremblait sous vos menaces

    Mon squelette entier vibrait de vos coups assénés

    De défaites en victoires la paix n’est que provisoire

    Quand, sous ma verdure de douces promesses sont nées

    J’ai cru au bonheur des plaines, aux pensées saines

    Il vous restera de choisir entre bien et mal

    Pour accéder à la fin de ce chemin en bon vassal.

     

    NINI : challenge de psyché(Décembre 2012)

      


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  • De vie à trépas

                                 

    Il n’y à parfois qu’un petit pas, loterie de la vie

    Chemin jalonné de faux pas et de péripéties,

    Comme un livre ouvert recueil de mon existence,

    Qui se remplit page après page , gardien d’expériences

    heureuses ou malheureuses, ta carapace en à forgée mon corps

    Protection et rébellion, les deux ont grandi dans ce décor

    Jeunesse bon enfant, simplicité du moment j’ai conservé

    Cette modestie ancrée au plus profond de mes entrailles

    En cheminant bon- an mal- an vers ma destinée ,

    Maintenant, arrive l’âge ou en me retournant je remonte la filière

    En revivant chaque anecdote de ma vie, j’avance pas à pas vers hier,

    Faut-il avoir des regrets pour une enfance sans importance

    Mais qui peut prétendre un avenir idyllique quand les circonstances

    Précaires, présentes dans un milieu de carence d’après guerre

    M’ont inculquées, humilité et responsabilité

    Faire un bilan sur le passé? Le présent depuis longtemps, l’a dépassé!

    Accommodons -nous de ce qui nous est offert…. la vie!

     

         Nini (novembre2010) challenge de psyché


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  • Dans la nuit froide, enveloppée d’un épais brouillard.

    Perdue dans mes pensées loin des regards,

    Mes pas résonnent dans ce silence blafard

    Le hululement d’une chouette me laisse hagard

     

    Je me dirige où le vent me porte, est-ce le début de la démence?

    Qui me conduit sur les quais pour un train en partance!

    De mes errances trop près de la souffrance.

    J’ attends la délivrance.

     

    L’espérance repliée dans ma mémoire

    Fait écho à mon désespoir.

    Je me souviens alors..il faut passer la porte

    Retrouver le murmure de la voix forte.

    Seule au fond de la haine

    Trop loin des « je t’aime » je crie ma peine.

     

    La rue est mon logis , on me nomme « la clocharde »

    Par ces jours frileux, je ne suis vêtue que de hardes

    Les gens passent sans me voir , comme si je n’existais pas

    Pourtant je ne suis pas invisible , alors venez à moi !

     

    Quatre mains sur texte libre :Nini/ Morganne

     

    9/10Novembre 2011

       


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