• De fleur en feuille

    photo chez moi!, ma campagne si belle !

    ****** 

    Entre le ciel et l’eau , ile de lumière et d’azur

    Aux charmes envoûtants d’une authentique nature

    Amoureuse de cette beauté devant le galbe de ses entournures

    J’y ai retrouvé l’été tout en couleur, aux senteurs et saveurs parfumées ,

    Chaud soleil ilien colorant la peau d’un ton cuivré.

    Mais …

    En compétition l’été et l’automne se toisent déjà,

    La saison allait basculée lentement vers là -bas..

    Son temps s’achève, part sans bagage avec ses rêves

    Mais je sais que je retiens en moi une lumineuse sève

    ***

    Celle qui donne la force de franchir les instants de souffrances.

    Quand glissent sans fin les saisons au perpétuel cycle face à l’espérance.

    De la curieuse symphonie du vent qui attend calmement que jaunisse la feuille

    Dans un ballet rythmé au gré de cette force incontrôlable qui en fait le deuil.

    ***

    Octobre en or arrive se pose et rayonne, colore les pâturages,

    Les feuillages de pourpre, de rouge sang illustre l’image

    Le temps d’une saison que l’automne emporte, figeant

    Les merveilles de l’été qui trépassent d’un amour fuyant.

    ***

    De nouveau je guetterai l’arrivée de la belle saison.

    À travers les braises encore chaudes de l’âtre, se faire une raison,

    Aux premiers rayons de soleil printanier illuminant la maison.

    Et comme un arbre en hiver prêt à tout moment pour refleurir

    ***

    Je garde précieuse cette attente qui d’une saison à l’autre

    Transforme les désirs en éternels soupirs

    Aussi quand l’éclosion de la nature renaît

    En aller et retour sur le chemin de la destinée,

    Main dans la main nous reprendrons la route de l’été.

     

     

     

    Nini: 07/10/2014:challenge : D’une saison à l’autre

     

     

     

     


    4 commentaires
  • Regard vers les cieux

    Homme brillant érudit d’une gentillesse sans égal

    Passionné d’astronomie curieux de l’intersidéral

    Tu oeuvrais avec véhémence à expliquer aux non initiés

    Cet espace qui interroge devant tant de complexité

     

    Mais la vie, toi qui la prenait à pleine main avec lucidité

    Te joues un mauvais tour, te volant ton identité

    Perdus sont tes repères et ton esprit en est altéré

     

    Tes yeux d’un bleu profond se perdent dans l’infini

    Se figent sans expression fixant ton regard endormit

    Qui parfois laisse entrevoir une volonté de s’exprimer

    Qu’ils sont beaux ces yeux troublants azurés!

     

    Quand ils croisent notre regard, celui-ci reste anesthésié

    Parfois sa tête se lève vers le ciel , alors comme un miracle

    Ses yeux s’illuminent semblant avoir retrouvés son habitacle.

     

     

    nini: challenge de psyché : les plus belles paroles sont dites avec les yeux

    4/10/2014

     

     


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