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Evasion en forêt
Sur le chemin qui s'enfonce en forêt
On entre dans un rêve qui ne finit jamais
Les chênes et les bouleaux enlacent leurs feuillages
Le lierre grimpe sur leurs troncs comme un hommage
Les saules avec grâce baignent leurs élégantes branches
Dans l’eau d’un étang verdâtre, en révérence se penchent
Les vieux arbres trépassent, moussus, linceul de fin de vie
En offrande, primevères et violettes étalent leurs tapis
Les cimes feuillues ondulent au diapason
D’une légère brise, d’un agréable tempo
L’humus des sous -bois exhale son odeur sans retenu
Dans une vie végétale alanguie, les oiseaux évoluent
Forêt... habitation à loyer modéré, une population cohabite
Dans une effervescence immodérée où chacun subsiste.
NINI: Mars 2011
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