• Le banc

     

                

     

    Adossé à un arbre centenaire, je vois la vie en filigrane

    Les saisons passent, et leurs histoires en émanent

    Je suis le confident solitaire et hagard

    De promesses d’amour en serments illusoires

    Surgit dans un frisson une onde vibratoire

    Sortant de mes grosses veines noueuses et noires

    Mon assise se chauffe au soleil printanier

    Où sous la sève naissante, je vais entendre roucouler.

    De mots en jeux interdits je suis le témoin de vos frasques

    Les hommes déçoivent, je ne veux plus les croire!

    Cher passant poète du hasard

    Veux-tu me redonner l’espoir

    Devenir au soleil couchant mon fidèle clochard!

    nini

    06/02/2011

     


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