-
Par NINI-D le 6 Mars 2014 à 14:22
Depuis des temps immémoriaux l’homme à toujours été un rebelle
Il ne peut vivre en paix, guerrier né, toujours en querelles
Intestines ou mondiales elles envahissent notre planète
Actes barbares gratuits : elle saigne , l’hémorragie
Ne s’arrête pas, se propage avec rage, sans répit
Pourquoi un tel dérèglement du respect, du partage
Révoltes contestations, tout n’ est que suspicion
Folies meurtrières , attitudes perverses , controverses
Tous les éléments réunis pour prendre les armes sans état d’âme
Ethnies en désaccord, toujours sur le pied de guerre
Fanatisme démesuré engendre l’ agressivité sur terre
L’intelligence de l’homme ayant beaucoup évoluée
Pourquoi , devient il peu pacifique
Ne peut -il plus se construire un avenir idyllique?
Nous ne sommes pas conscients de notre existence
Ephémère, alors vivons là intelligemment
Puisque nous ne faisons qu’un bref passage, restons sages!
nini: (2010)
2 commentaires -
Par NINI-D le 16 Janvier 2014 à 17:11
c'est savoir s'accepter...en regardant ses rides
Sillons creusés par les aléas de la vie, c’est..
Regarder peu à peu la neige tombée sur ses cheveux,
Ses mains plissées, déformées par un labeur sans répit,
Un corps, qui jour après jour se courbe de fatigue,
Refuser la tristesse pour accepter la joie que l’on nous prodigue,
Tourner le dos à la solitude qui accable en étant sociable,
Réunir ses amis complices, pour des après- midis agréables,
Ignorer la pendule égrenée, trop lentement les heures,
Tourner les pages des albums photos avec bonheur,
Refaire le parcours d‘une jeunesse…nostalgie oblige,
S’évader un moment sur un passé si présent,
Avec émotion remonter le cours de son existence,
Chargée de péripéties, jalonnée de joies en évitant les peines
C’est aussi savoir pardonner, se remettre en cause et faire une pause
Vieillir c’est voir le reflet du miroir avec toutes ses réalités,
Et se dire que : ce renvoi est la preuve d’un périple accomplit.
Avoir été, et… être encore !
NINI(avril 2010)
7 commentaires -
Par NINI-D le 16 Janvier 2014 à 16:48
je les ais vu grandir ces triplés
Comme des enfants pendant leurs croissances,
j’ai appris à les aimer,
Ils font partie de mon existence.
Leurs présences rythment mes saisons
Ce sont mes compagnons.
De mon fauteuil, je les surveille du coin de l’œil
Ils sont dans mon décor, c’est mon réconfort!
Egrenant les jours dans un mouvement perpétuel
Au temps radieux ils sont majestueux,
Feuillus à volonté sont généreux,
Ils sont là près de moi, leurs présences m’est naturelle.
Ils étalent avec fierté leurs éclosions estivales,
C’est un vrai festival, leurs bruissements me régalent
Dans une dernière lueur, l’embrasement du ciel
Diffuse à travers le feuillage sa couleur vermeille.
Lorsque le soleil descend à l’horizon
Je me prépare à leurs transformations
Le ciel pâlit, les branches s’agitent, se penchent,
Les feuilles ternissent, jaunissent…
S’affolent, tourbillonnent,
pour aller se perdre dans le lointain.
Prémices d’un été qui prend fin!
La tourmente les dénude de ses derniers habitants.
C’est le temps du déchirement,
Avec résignation ils obtempèrent
Froid et givre les saisissent,
Avec raison ils obéissent, c’est l’hiver !
De ma fenêtre, je ne vois plus que vos squelettes.
Mais déjà, je sais qu’au printemps prochain,
Avec vos bourgeons prometteurs, vous serez à l’heure!
Mes fidèles peupliers!
NINI 4/06/2010
votre commentaire -
Par NINI-D le 2 Janvier 2014 à 14:49
je me suis amusée à écrire ce petit texte
en regardant mon potager !
Petit matin automnal avec ses premiers frimas
Notre potager râle quelque peu, pourquoi ces tracas
Écoutons les contestations de ces légumes .
.............
Nos feuilles pourrissent nous sommes malades, nous salades!
Quelques carottes jacassent , nos fanes jaunissent c’est la panade!
Des survivants se désespèrent, nous n’en pouvons plus,sommes épuisés
C’est la fin des haricots, avons donné tout l’été
Les toisant du haut de leurs tuteurs, nos tomates font grise mine
Nous avons perdu nos couleurs mesdames, notre pâleur fait peur,
Des épinards brandissent leurs feuilles vertes comme des étendards
Prétentieuses! disent leurs voisins céleris, nous sommes les meilleurs
Pendant que les navets parlent de leurs saveurs jusqu’aux gelées
Avec mesdemoiselles betteraves qui se gavent de leurs valeurs
Un régiment de poireaux ricane de toutes ces chicanes
Les plus résistants c’est nous, nos consommateurs le savent bien!
Un petit bouquet de persil, tient le coup , en reniflant la rosée du matin
Le gros chou vert n’en peut plus, ces commérages ne sont plus de son âge
Moi je résiste longtemps je suis le plus fort, mauviettes
Brouhaha dans la communauté , un radis noir sort de son silence
monsieur le gros pépère chou ne soyez pas trop fier, ,car vous finirez en potée!
éclats de rires , le rond potiron secoue son embonpoint, et se dit
Il a marqué un point ce terreux!
hé! moi la mâche je tiendrai tout l’hiver si le grand froid nous lâche
Méfions nous, si notre jardinier nous délaisse ,et que les grands froids arrivent on ne survivra pas !
Alors silence! il veille sur nous ce brave, ayez la foi!
NINI( 19- 10- 2010)
votre commentaire -
Par NINI-D le 25 Décembre 2013 à 16:53
(photo perso)
Le printemps ressuscite, l'hiver trépasse
Ton manteau tu quittes, tu cohabites
Printemps tu t’imposes après cette pause,
Tu reprends la place, qu’en ces temps de glace, l’on t’avait dérobé
La métamorphose se fait peu à peu, on est joyeux
Les oiseaux sont en osmose, animés par cette explosion
C’est une véritable symphonie, les nids sont à la fête
Le merle moqueur siffle son refrain à tue -tête
C'est l'éveil de toutes ces merveilles
Les boutons d'or se réveillent après un long sommeil,
Les pâquerettes se parent de leurs jolies collerettes,
Jonquilles, crocus....un panaché de couleur s'épanouit.
Entre deux cumulus, le soleil diffuse ses rayons dorés
Avec délicatesse les insectes se posent sur la tendre verdure
Les arbres squelettiques se couvrent de bourgeons de velours
Le rideau s'ouvre sur un nouveau spectacle, comme par miracle
Tout devient poétique, l'amour est de retour sur la route de l'aventure.
De temps en temps, une averse surprise sort de sa besace,
Des poignées de grêlons jetés ça et là sur les chemins odorants
Dernière froidure avant l'éclosion définitive,
Qui apportera à profusion une saison de joie de vivre!
NINI: 21/03/2011
votre commentaire -
Par NINI-D le 25 Décembre 2013 à 16:39
Fractionne notre existence, nous conditionne
Minuté ou terminé, jalonne notre destinée,
Atmosphérique parfois catastrophique.
Précieux, celui que l’on garde comme relique,
L‘infini, qui compose notre vie,
Le bien , le mal il en est la cause.
Espace mesuré, laisse sa trace,
Celui qui se propage en faisant des ravages
Une suite sans fin, qui remet tout à demain.
Temps qui nous rattrape, nous happe
Nous conduit dans l’incontrôlable,
Celui qui fuit sans pouvoir le maîtriser,
Perdu, qu’on ne retrouve plus.
L’impalpable qui nous emporte
Dans le néant à pas de géants,
Colporte nos espoirs, nos déboires.
Toi le temps qui le possède, donne-nous
Le temps de le prendre!!!
NINI :01/05/2011
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique