• Saigneurs

     

    Depuis des temps immémoriaux l’homme à toujours été un rebelle

    Il ne peut vivre en paix, guerrier né, toujours en querelles

    Intestines ou mondiales elles envahissent notre planète

    Actes barbares gratuits : elle saigne , l’hémorragie

    Ne s’arrête pas, se propage avec rage, sans répit

    Pourquoi un tel dérèglement du respect, du partage

    Révoltes contestations, tout n’ est que suspicion

    Folies meurtrières , attitudes perverses , controverses

    Tous les éléments réunis pour prendre les armes sans état d’âme

    Ethnies en désaccord, toujours sur le pied de guerre

    Fanatisme démesuré engendre l’ agressivité sur terre

    L’intelligence de l’homme ayant beaucoup évoluée

    Pourquoi , devient il peu pacifique

    Ne peut -il plus se construire un avenir idyllique?

    Nous ne sommes pas conscients de notre existence 

    Ephémère, alors vivons là intelligemment

    Puisque nous ne faisons qu’un bref passage, restons sages!

     

    nini:  (2010)


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    Vieillir

     

    c'est savoir s'accepter...en regardant ses rides

    Sillons creusés par les aléas de la vie, c’est..

    Regarder peu à peu la neige tombée sur ses cheveux,

    Ses mains plissées, déformées par un labeur sans répit,

    Un corps, qui jour après jour se courbe de fatigue,

    Refuser la tristesse pour accepter la joie que l’on nous prodigue,

    Tourner le dos à la solitude qui accable en étant sociable,

    Réunir ses amis complices, pour des après- midis agréables,

    Ignorer la pendule égrenée, trop lentement les heures,

    Tourner les pages des albums photos avec bonheur,

    Refaire le parcours d‘une jeunesse…nostalgie oblige,

    S’évader un moment sur un passé si présent,

    Avec émotion remonter le cours de son existence,

    Chargée de péripéties, jalonnée de joies en évitant les peines

    C’est aussi savoir pardonner, se remettre en cause et faire une pause

    Vieillir c’est voir le reflet du miroir avec toutes ses réalités,

    Et se dire que : ce renvoi est la preuve d’un périple accomplit.

     

    Avoir été, et… être encore !

     

    NINI(avril 2010) 

      


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    les trois peupliers

     

    je les ais vu grandir ces triplés
    Comme des enfants pendant leurs croissances,
    j’ai appris à les aimer,
    Ils font partie de mon existence.

    Leurs présences rythment mes saisons
    Ce sont mes compagnons.
    De mon fauteuil, je les surveille du coin de l’œil
    Ils sont dans mon décor, c’est mon réconfort!


    Egrenant les jours dans un mouvement perpétuel
    Au temps radieux ils sont majestueux,
    Feuillus à volonté sont généreux,
    Ils sont là près de moi, leurs présences m’est naturelle.


     
    Ils étalent avec fierté leurs éclosions estivales,
    C’est un vrai festival, leurs bruissements me régalent
    Dans une dernière lueur, l’embrasement du ciel
    Diffuse à travers le feuillage sa couleur vermeille.


     
    Lorsque le soleil descend à l’horizon
    Je me prépare à leurs transformations
    Le ciel pâlit, les branches s’agitent, se penchent,
    Les feuilles ternissent, jaunissent…



    S’affolent, tourbillonnent,
    pour aller se perdre dans le lointain.
    Prémices d’un été qui prend fin!
    La tourmente les dénude de ses derniers habitants.



    C’est le temps du déchirement,
    Avec résignation ils obtempèrent
    Froid et givre les saisissent,
    Avec raison ils obéissent, c’est l’hiver !



    De ma fenêtre, je ne vois plus que vos squelettes.
    Mais déjà, je sais qu’au printemps prochain,
    Avec vos bourgeons prometteurs, vous serez à l’heure!
    Mes fidèles peupliers!


    NINI 4/06/2010

     


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    je me suis amusée à écrire ce petit texte

    en regardant mon potager !

      

     

    Petit matin automnal avec ses premiers frimas 

    Notre potager râle quelque peu, pourquoi ces tracas

    Écoutons les contestations de ces légumes . 

    ............. 

                                       Nos feuilles pourrissent nous sommes malades, nous salades!

    Quelques carottes jacassent , nos fanes jaunissent c’est la panade!

    Des survivants se désespèrent, nous n’en pouvons plus,sommes épuisés

    C’est la fin des haricots, avons donné tout l’été

    Les toisant du haut de leurs tuteurs, nos tomates font grise mine

    Nous avons perdu nos couleurs mesdames, notre pâleur fait peur,

    Des épinards brandissent leurs feuilles vertes comme des étendards 

    Prétentieuses! disent leurs voisins céleris, nous sommes les meilleurs

    Pendant que les navets parlent de leurs saveurs jusqu’aux gelées

    Avec mesdemoiselles betteraves qui se gavent de leurs valeurs

    Un régiment de poireaux ricane de toutes ces chicanes

    Les plus résistants c’est nous, nos consommateurs le savent bien!

    Un petit bouquet de persil, tient le coup , en reniflant la rosée du matin

    Le gros chou vert n’en peut plus, ces commérages ne sont plus de son âge

    Moi je résiste longtemps je suis le plus fort, mauviettes  

    Brouhaha dans la communauté , un radis noir sort de son silence

    monsieur le gros pépère chou ne soyez pas trop fier, ,car vous finirez en potée!

    éclats de rires , le rond potiron secoue son embonpoint, et se dit

    Il a marqué un point ce terreux!

    hé! moi la mâche je tiendrai tout l’hiver si le grand froid nous lâche

    Méfions nous, si notre jardinier nous délaisse ,et que les grands froids arrivent on ne survivra pas !

    Alors silence! il veille sur nous ce brave, ayez la foi!

     

    NINI( 19- 10- 2010)

     


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  •  (photo perso) 

      

    Le printemps ressuscite, l'hiver trépasse

    Ton manteau tu quittes, tu cohabites

    Printemps tu t’imposes après cette pause,

    Tu reprends la place, qu’en ces temps de glace, l’on t’avait dérobé

    La métamorphose se fait peu à peu, on est joyeux

    Les oiseaux sont en osmose, animés par cette explosion

    C’est une véritable symphonie, les nids sont à la fête

    Le merle moqueur siffle son refrain à tue -tête

    C'est l'éveil de toutes ces merveilles

    Les boutons d'or se réveillent après un long sommeil,

    Les pâquerettes se parent de leurs jolies collerettes,

    Jonquilles, crocus....un panaché de couleur s'épanouit.

    Entre deux cumulus, le soleil diffuse ses rayons dorés

    Avec délicatesse les insectes se posent sur la tendre verdure

    Les arbres squelettiques se couvrent de bourgeons de velours

    Le rideau s'ouvre sur un nouveau spectacle, comme par miracle

    Tout devient poétique, l'amour est de retour sur la route de l'aventure.

    De temps en temps, une averse surprise sort de sa besace,

    Des poignées de grêlons jetés ça et là sur les chemins odorants

    Dernière froidure avant l'éclosion définitive,

    Qui apportera à profusion une saison de joie de vivre!

      

    NINI: 21/03/2011

     


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    Fractionne notre existence, nous conditionne

    Minuté ou terminé, jalonne notre destinée,

    Atmosphérique parfois catastrophique.

    Précieux, celui que l’on garde comme relique,

    L‘infini, qui compose notre vie,

    Le bien , le mal il en est la cause.

    Espace mesuré, laisse sa trace,

    Celui qui se propage en faisant des ravages

    Une suite sans fin, qui remet tout à demain.

    Temps qui nous rattrape, nous happe

    Nous conduit dans l’incontrôlable,

    Celui qui fuit sans pouvoir le maîtriser,

    Perdu, qu’on ne retrouve plus.

    L’impalpable qui nous emporte

    Dans le néant à pas de géants,

    Colporte nos espoirs, nos déboires.

    Toi le temps qui le possède, donne-nous

    Le temps de le prendre!!!

     

    NINI :01/05/2011

     


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