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    J’aimerais…

    Pouvoir comme sur un cahier

    Revenir et tout recommencer

    Effacer une vie écrite au crayon de papier

    Gommer les peines et les chagrins

    La difficulté, la longueur du chemin,

    J’aimerais…      

    Enlever d’un seul coup de plume

    Ce qui rend le cœur lourd comme l’enclume

    Ôter le poids de l’indifférence

    Pour lever le voile de l’absence

    J’aimerais…

    Diluer dans les larmes versées

    L’encre noire des regrets.

    Une page tournée l’est à tout jamais

    Emportée dans le tourbillon de la vie.

    Les images du passé s’étiolent

    Dans un présent et sa course folle.

    J’aimerais…

    Offrir les plus beaux souvenirs

    Avec en prime sur les lèvres des sourires..

    Laisser au cœur une empreinte,

    Des mots déposés là, en demi- teinte…

    Quand Le temps emporte les rêves

    Et conduit l’espérance sur la grève.

     

    NINI

     

    ( 3/ 8/2013)

     


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    Le vaisseau sur la mer voguait avec peine

    Pour repère le ciel vers les îles lointaines.

    Dans les flots ruisselants d’harmonie

    Une mélodie d’amour soupirait à l’infini.

    Soudain sortie des profondeurs menaçantes

    Déchaînée l’onde noire, hurlait provocante

    Quand, émergeant sous la lune rieuse, une sirène

    Aux charmes envoûtants ondulait sereine

    Ses cheveux flottaient semblables aux algues

    Écailles étincelantes dans le roulis des vagues

    Sortant des eaux, lascive, s’offrait voluptueuse

    Son chant jaillissait de l’abysse mystérieuse

    Envoûtante naïade dans un ballet de charme

    Vers les rochers , beauté marine, aiguisait ses armes

    L’heure tardive eut raison de son rêve éveillé

    Alors le navigateur charmé, livre posé sur le nez

    S’endormit apaisé, les yeux étoilés .

    Imaginant que sa lecture puisse se réaliser.. Sûrement

     

     

    nini: 9/12/2013

     


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                                                                                 Dans la lueur naissante

    Rosie sur une palette de vie, chatoyantes

    Couleurs aux reflets d’arc-en- ciel

    D’un éclat aux tons pastels

    Se déclinent au passé au futur au présent.

    Un vent de liberté venu du firmament

    Épouse les blés d’or, aux accents de l’été

    Sur chaque chemin et sentier

    Les jardins ont jetés leurs graines.

    Sur la courbe de l’infini pérenne

    Qui s’effeuille en nuances célestes,

    De la belle pâquerette si modeste

    Aux rouges coquelicots, jaunes mimosas

    Un souci par ici , une rose par là…

    Nuancier du bonheur aux tons mordorés

    Jardin de mon cœur vos couleurs

    Comme un feu d’artifice se disputent la primeur

     

     

    NINI: 31 /08/2013)

       


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    Entre champs de maïs et verts ensemencés

    Vaches qui paissent au pré de l’été

    Se promener aussi sous le soleil printanier.

    Errer dans la campagne pour rejoindre les terres

    Où pousse encore l’espoir de nos rêves imaginaires

    En suivant le chemin des désirs oubliés.

    La ferme à l’effort va de l’avant

    L’épouvantail s’étire au champ

    Les oiseaux en rituel conflictuel

    Tournoient à tire- d’ailes.

    Sentir autour de nous ces parfums émanés

    De corolles de fleurs et pétales tombés.

    Vision écarlate du rouge coquelicot

    À la blondeur du blé parsemé d’étourneaux.

    Prendre le temps de remplir sa tête de ces instants

    Dans le calme d’un matin de printemps

    Quand la vie passe à l’âge des tourments.

     

     

               nini 7/10/2013                                   

      


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    Il y a des mots que l’on entend pas…

     

    Un soir une ombre a surgi et m’a dit

    « Ecoute un peu une voix te parle en mots inconnus »

    La voix du silence l’entends tu?

    je suis allée me promener , les arbres se sont penchés

    Pour me raconter des histoires qu’ils étaient seuls à connaitre..

    Le vent doucement m’a soufflé à l’oreille les secrets

    De ces Géants des bois , décoiffés de leurs feuilles mortes.

    Qu'une Sombre pluie chemine ces corps de veines fortes.

    Leurs bras noueux captent les bises dans un cri de douleur

    Mes yeux se perdent dans leurs labyrinthes de malheurs

    Chaque arbre a dans le vent son écho, humble ou hautain

    La forêt toute entière a une voix divine quand vient le matin..

    Parfois les mots tombent sans faire de bruit en gouttes de rosée étouffées

    De peur qu’ils se confondent avec celui que fait le monde en jetant

    Ces mots à tous vents, discuter sans parler ,entendre sans écouter
    ........

    je me tais.. Peut être alors les entendras-tu crier dans le silence de la nuit!

     

     

     
     nini: 15/9/2013

     


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