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Par NINI-D le 10 Mai 2021 à 18:42
Le printemps était repartit dans un silence assourdissant imposé
Laissant place à l’été qui exhibait avec fierté sa panoplie colorée
Jouant de toutes ses splendeurs estivales avec un soleil au zénit
Mais la nature ne savait toujours pas pourquoi l'humain l'avait déserté
D'une transformation cyclique déclenchant une renaissance subite,
Saison après saison de fausses reprises en re confinements exigés
La vie reste prisonnière dans un carcan de renoncements
L'hiver et sa froidure ayant accentué l'enfermement
De tentatives en échecs sommes revenus à la case départ
Mais ce printemps réinstallé ravive un peu d'espoir
Espoir qui renaît avec beaucoup de retenue
Pourrons nous alors ré ouvrir les portes de l'inconnu !
Reprendre le cours normal de nos vies hypnotisées !
Brisées parfois dans l'élan de la jeunesse
Ecourtées bien souvent dans la vieillesse
Redonner un sens à notre existence amputée
Se repaître des odeurs des couleurs de l'immensité
De ses richesses banalisées qui ont réveillées notre conscience
Ouvrir les yeux sur la réalité de cette terrible expérience
Quand reviendra l'heure de se ré approprier notre liberté
Celle qui semblait nous être acquise pour l'éternité
Mettre en valeur les petits riens de l'existence,
L'homme semble découvrir ces dons offerts en abondance
***
Faut il des évènements aussi cruels soit ils pour comprendre que la vie
de l'humain dépend du respect de chacun envers dame nature qui se meurt
un peu chaque jour sous le joug de l'irresponsabilité
Dominé N:(10 mai 2021)
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Par NINI-D le 8 Juin 2020 à 10:01
Insidieusement la nouvelle saison s'est installée dans sa douceur printanière
Semant à toute volée ses graines voyageuses pour oublier l'hiver
Les arbres fruitiers se sont habillés de fleurs éphémères
Les prés d'un coup de pinceau ont revêtus leur tendre verdure
Les oiseaux se sont mis à siffler à tue -tête dans un écho par retour
Les hirondelles sont arrivées fendant l'air à coups de ciseaux
Aux sifflements stridents invitant à un hymne à la joie
Les nids s'animèrent d'allers et retours en vu de futures couvaisons
Tout était en place pour remplir les cœurs de lumière et de renouveau
Le soleil lui aussi dans cette féerie déployait ses lumineux rayons
Ce décor incitait à ; sentir, danser ,chanter ,aimer la vie sans restriction
Mais le printemps ne savait pas lui ... que ce spectacle ne serait pas au diapason
Des regards admiratifs de l'humain qui derrière sa fenêtre jubilait dans sa prison,
Dorée pour certains noire pour d'autres dont l'entassement engendre la déraison
Mais le printemps ne savait pas ...qu'un minuscule virus tueur
Anéantirait la ferveur printanière de ce cycle perpétuel et démonstrateur
Dame nature dans ce silence assourdissant poursuit sa floraison épanouissante
Que l'activité humaine outrancière impose à la disparition décadente
****
Saurons nous dans « l'après »tirer leçon de ce dramatique épisode !!
Car si le printemps lui ne savait pas que nous étions dans la soumission
D'un fléau privant de toutes libertés une population
Ne retombons pas par automatisme dans « l'avant »destructeur.
Réfléchissons intelligemment sur ce que nous savons maintenant
Face à cette épreuve réveillons nous!! ; et nous pourrons re fredonner « les mots bleus »
nini
mai 2020
1 commentaire -
Par NINI-D le 5 Octobre 2019 à 18:09
Le retour
La déliquescence de la vie politique plus exactement la confiance qu'en portent les gens
C'est comme le trou de la couche d'ozone tout le monde s'en fout...
Mécontent le peuple s'exprime descend dans la rue, revendique
Demande des comptes à nos énarques qui répondent avec des matraques
La violence engendre la violence
Comment sommes nous tombés dans une telle dérive !
Trop longtemps avons été bercés par des promesses non tenues
La colère gronde sous fond de grands débats d'un orateur plus enclin
A redorer son image de marque que de mener à bien les revendications
Des travailleurs qui ne veulent plus de ce système d'injustice qui pénalise
Comment pourrait-on s'étonner de ce lien coupé entre le peuple et leurs dirigeants
Quand aujourd'hui, être "politique" est devenu un vrai métier ? une profession
et surtout une carrière qu'on entretient à coup d'entre-gens
De petits services qu'on bichonne à coups de retournements de veste opportunistes
Qu'on pérennise à coups de cumuls de mandats et qu'on installe parfois
même à coups d'impunité et de discours inutiles onéreux.
***
Le one man show est un spectacle que l'on choisit pas celui que l'on impose !
La croyance est une vertu qui se perd dans un monde sans fondements
nini
1 commentaire -
Par NINI-D le 26 Septembre 2019 à 14:25
Il ne faut jamais sourire d'un enfant ...
Qui vous demande en ouvrant les yeux tout grand
Quand le ventre de sa maman a la forme de la terre
Si le ciel et l'océan sont là -dedans
Si l'on trouve des forêts et des oiseaux
Des chemins pour jouer au cerceau
Des torrents et des rivières avec des poissons d'argent
Il ne faut jamais sourire d'un enfant ...
Dites lui qu'il y a peu de temps
Il dormait dans ce ventre, en été et au printemps
Qu'il pêchait dans la rivière qui courait sur ce chemin
Dans ce monde sans mystères où l'on aura jamais peur de rien
Il ne faut jamais sourire d'un enfant ...
Car un jour il vous dira qu'il sait depuis longtemps
Qu'on ne raconte plus d'histoires aux enfants
Que la guerre et la misère ont fait pleurer les rivières
Qu'il y a sur les chemins bien des enfants qui meurent de faim
Il ne faut jamais sourire d'un enfant...
S'il vous dit en fermant les yeux doucement
Quand sa mère le caresse et le berce tendrement
Qu'il voudrait bien s'endormir dans sa maman...
Nini :26/9/2019
2 commentaires -
Par NINI-D le 25 Novembre 2018 à 10:06
Dans la basse cour c'est l'effervescence
Les gallinacés caquettent de plus en plus fort
C'est la confusion chacun donne de son cri.
S'organise alors un rassemblement de poussins jaunes inattendu ,
Cohorte de minus que personne n'attendait, bien trop frêles
A la vue de nos coqs perchés sur leurs ergots de maîtres
Picorant Outrageusement les graines du poulailler
.les cocoricos baissèrent d'un Ton, quelques poulettes n'agitaient plus leurs plumes de parade,
Que se passe t'il s'interrogent alors nos pontes surpris par cette envolée
Les volailles prirent le chemin de la liberté laissant quelques
Plumes de protestation sur la poule aux oeufs d'or qui de rage
Perdait son pouvoir seigneurial.
Dans la grande poêle bouillonnante l'omelette baveuse s'étalait,
chaque Poussin brandissant avec fierté son travail dévalué,
dans la rotissoire le Poulet embroché cuisait de rage face au mouvement...
Nous, oiseaux plumés à vif sur nos chairs meurtries semons les graines de l'espoir pour nourrir notre avenir !
Nini;
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