-
Meurent les heures dans les bras de l’oubli
Sur l’autel du temps se perd son tempo infini
Quand l’erreur du passé souhaite l’amnésie.
Le reflet d’hier ne sera plus que souvenir
Et celui de demain sur le miroir se mire,
Portant les stigmates témoins de blessures
L’instant présent est un combat une démesure
On a tous quelque part dans les yeux
Une part de rêve faisant miroiter d’autres mieux.
Avoir envie de vivre au jour le jour
Profiter de ce que la vie nous offre
Sur le chemin d’un aller sans retour
Enfermer le mauvais dans un coffre.
Du silence à l’oubli il n’y a qu’un pas
Pour effacer les maux ,balayer les gravas
D’une vie qui s’enfuit avec perte et fracas
Faire de demain un chemin de bonheur qui subsistera
Nini, le 24/03/2016
Challenge: citation de St AugustinI:Il faut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme
5 commentaires -
Dans un dernier rayon de soleil
Se meurt le jour dans l’embrasement du ciel
Semant d’or le feuillage vert et vermeil.
Des effluves de chaleur apaisées, la nature s’assoupie
Les coteaux, les prés respirent dans une paix infinie.
Voici venu le temps de la réflexion et de l’espérance
Dans la moiteur maîtrisée, le couchant entre en dormance.
Glissent comme des éclairs d’ombre derrière un rideau
Les ailes vives des derniers oiseaux dans l’azur couleur eau.
Un frôlement bas de chauve -souris réveille la quiétude
Oiseau nocturne, qui évolue en toute plénitude
Des grillons sous la pulsion estivale
Lancent leurs crissements stridents en rafale.
Au lointain le clocher du village égrène l’heure tardive
D’un soir d’été dans l’hésitation de la pénombre oppressive.
Les bruits feutrés s’endorment sous l’ odeur exhaustive
De l’espace floral d’une chaude journée aux senteurs explosives
Qui demain réitérera sa splendeur intensive.
nini: challenge de psyché:l'été,la nuit,les bruits sont en fête
(Edgar Allan Poe)
4 commentaires -
Premier livre scolaire pour mon entrée au CP
***
Mon enfance s’est éloignée au fil du temps.. de l’insouciance,
Des exigences de la vie, mais elle reste enfouie
Dans la mémoire, quand s’ouvre le tiroir à secrets,
Resurgissent les images d’un passé réglementé
Dans un milieu modeste, à l’époque rude, malmenée
Obéissance et partage en faisaient l’adage
Pour tout et de peu était la passion, pas de gaspillage
Les jeux s’inventaient avec de petits moyens.
Le jardin familial occupait nos dimanches sans entrain .
Pas de négociations, c’était la loi de la maison
.
En période estivale battions la campagne, l’aventure
Se limitait en exploration dans la nature.
L’école était le lieu de retrouvailles les amis prenaient
Beaucoup de place dans ces cœurs d’enfants,
Pas de batailles restions en harmonie
Portés par un seul désir le plaisir à l’infini.
Malgré la précarité du moment, heureux l’étions .
La jovialité était présente, souvenirs de petits riens
Faisant notre bonheur avec humilité,
Gravés sont ces moments de liberté
Quand la rue nous appartenait en toute sécurité
Les jours s’écoulaient dans la confiance et l’innocence
De notre âge, n’en demandions pas davantage
Etions naïfs, mais très imaginatifs.
Enfance estompée, incrustée, celée
Dans ce tiroir à mémoire comme un secret
Gardien de souvenirs d’enfance
De ce lieu qui jadis me berça d’espérance.
Nini: challenge : Tu te rappelles ? Le 29 /2/2016
10 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires