• Le cri du coq m'a réveillé ce matin,
    La nature répond à l'appel avec entrain.
    Les pieds nus dans l'herbe dentelée de rosée,
    L'aube est partie depuis une heure se coucher.

    laissant au soleil montant, un ciel d'azur,
    Etends-toi avec délice sur cette tendre verdure,
    Respire le parfum des fleurs,
    Autour de toi règne le bonheur !


    Sous l'arcade de glycine enivrante,
    La vie devient tout à coup envoûtante,
    L'astre lumineux darde de ses rayons,
    Les azalées s'étalent en divers coloris certains du Japon.

    Et voici que le printemps se renouvelle,
    Avec des saveurs parfumées de roses,
    Qui mettent leurs couleurs en prose,
    Sous un ciel aux douceurs éternelles.

    La gloriette où les abeilles butinent,
    Monsieur Le Notre ne l'aurait pas reniée.
    De son nom ont été baptisé ses fleurs divines.
    Coeur blanc sur couronne rose nacrée.

    Du haut des arbres,tous les oiseaux
    Chantent à tue-tête et clament leur joie,
    De fonder un foyer de choix,
    Ecoute comme ce chant est beau !


    ô Nature, ma mère
    Qu'avons- nous fait de notre terre?
    Montre nous le chemin de la raison
    Pour connaître de nouveaux horizons.

     

    (4 Mains de Nini et Morganne)

     

    (6/05/2011)

     


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  • Dans la nuit froide, enveloppée d’un épais brouillard.

    Perdue dans mes pensées loin des regards,

    Mes pas résonnent dans ce silence blafard

    Le hululement d’une chouette me laisse hagard

     

    Je me dirige où le vent me porte, est-ce le début de la démence?

    Qui me conduit sur les quais pour un train en partance!

    De mes errances trop près de la souffrance.

    J’ attends la délivrance.

     

    L’espérance repliée dans ma mémoire

    Fait écho à mon désespoir.

    Je me souviens alors..il faut passer la porte

    Retrouver le murmure de la voix forte.

    Seule au fond de la haine

    Trop loin des « je t’aime » je crie ma peine.

     

    La rue est mon logis , on me nomme « la clocharde »

    Par ces jours frileux, je ne suis vêtue que de hardes

    Les gens passent sans me voir , comme si je n’existais pas

    Pourtant je ne suis pas invisible , alors venez à moi !

     

    Quatre mains sur texte libre :Nini/ Morganne

     

    9/10Novembre 2011

       


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  • La nuit de Noël est passée,
    Une nouvelle année va bientôt débutée

    Le cycle continue sa course contre le temps,
    Et face à lui nous serons toujours perdant."

     

    Quand les lumières festives seront éteintes

    Ne verrons- nous plus que le ciel en demi- teinte?

    Et retomber dans la monotonie de nos vies.

    les anges auront pliés leurs ailes après l’euphorie.

     

    Les jours reprendront leurs couleurs pastelles

    En rangeant leur gaieté, loin, haut dans le ciel

    De petites traces survivront sûrement

    Dans les yeux des enfants gâtés par leurs parents

     

    En ce matin magique entre joie et empressement

    Les bambins ont ouvert leurs présents

    Allant de la surprise à l’émerveillement .

    Autour du sapin décoré de mille scintillements.

     

    Moments de joie les cœurs se sont unis

    Dans la chaleur d’une veillée entre amis

    Éclats de rire et bonne humeur des familles réunies

    En ce soir, ils ont tout oublié, mis à l’écart les soucis!  

     

    Cette période de fêtes est là pour nous rendre le sourire

    Celui que nous avions étant gamins, loin dans nos souvenirs.

    Nous devons garder à l’esprit cette joie de vivre , ce partage

    Et les distribuer tout au long de l’année, peu importe l’âge !


     

    Quatre mains : Mona et Nini (Décembre 2013)

      


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