• Printemps solitaire

     

     

    Insidieusement la nouvelle saison s'est installée dans sa douceur printanière

    Semant à toute volée ses graines voyageuses pour oublier l'hiver

    Les arbres fruitiers se sont habillés de fleurs éphémères

    Les prés d'un coup de pinceau ont revêtus leur tendre verdure

    Les oiseaux se sont mis à siffler à tue -tête dans un écho par retour

    Les hirondelles sont arrivées fendant l'air à coups de ciseaux

    Aux sifflements stridents invitant à un hymne à la joie

    Les nids s'animèrent d'allers et retours en vu de futures couvaisons

    Tout était en place pour remplir les cœurs de lumière et de renouveau

    Le soleil lui aussi dans cette féerie déployait ses lumineux rayons

    Ce décor incitait à ; sentir, danser ,chanter ,aimer la vie sans restriction

    Mais le printemps ne savait pas lui ... que ce spectacle ne serait pas au diapason

    Des regards admiratifs de l'humain qui derrière sa fenêtre jubilait dans sa prison,

    Dorée pour certains noire pour d'autres dont l'entassement engendre la déraison

    Mais le printemps ne savait pas ...qu'un minuscule virus tueur

    Anéantirait la ferveur printanière de ce cycle perpétuel et démonstrateur

    Dame nature dans ce silence assourdissant poursuit sa floraison épanouissante

    Que l'activité humaine outrancière impose à la disparition décadente

                                       ****

    Saurons nous dans «  l'après  »tirer leçon de ce dramatique épisode !!

    Car si le printemps lui ne savait pas que nous étions dans la soumission

    D'un fléau privant de toutes libertés une population

    Ne retombons pas par automatisme dans « l'avant »destructeur.

    Réfléchissons intelligemment sur ce que nous savons maintenant

    Face à cette épreuve réveillons nous!! ; et nous pourrons re fredonner « les mots bleus »

     

    nini

     

     

    mai 2020

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 12 Novembre 2020 à 09:33

    coucou ma chère Nini,

    je ne viens plus jamais par ici, ni par là non plus d'ailleurs.... L'ennui, le ras le bol, l'envie d'autre chose, d'un ailleurs.... Qui sait!!!!

    Je viens de lire tes mots et franchement, cette année 2020 sera pourrie jusqu'au bout et je pense qu'il nous faudra attendre les élections de 2022 pour retrouver notre liberté (sauf si les gens votent à nouveau pour macron). Le virus est là, oui, il ne faut pas le cacher mais il tue moins que la grippe alors ce n'est pas en nous empêchant de travailler et en tuant les petits commerces que ce virus partira comme par enchantement. Comme tu le sais, je n'ai ni retraite, ni chômage, ni salaire pour vivre, je n'ai que mon travail de commerçante non sédentaire (en plein air en plus) alors c'est vrai qu'il faut penser aux autres dans cette épreuve, mais pour une bonne équité, il faudrait que tout le monde pense aux autres alors que les gens focalisent sur ces petits commerçants qui eux, ne veulent pas juste crever du virus de l'indifférence générale...

    J'aime beaucoup le ton léger et musical du début de ton poème et, en lisant tes mots, j'avais l'impression de retrouver cette liberté qui n'existe que dans des esprits libres.

    J'espère que vous allez bien tous les deux.

    Gros bisous et prenez soin de vous.

    A bientôt

    Patricia

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