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J’ avance doucement sur le fil de ma vie
En m’accrochant pour maintenir le cap affaiblit
.....
Mais quand surgissent les obstacles, les menaces
Ce fil rempli de picots nargue jusque dans la complaisance
Et Si cela s’appelait détresse ! Si cette douleur sans aisance
Connue était aussi opprimante que l’absence.
Le corps est patient mais le cœur ne l’est point
De tout il a besoin et il n’attend pas demain.
Il est soudain brisé et ne peut retenir cette tristesse qui l’étreint.
Quand dans l’enfance les jours parfois ont été trop noirs
Les déchirures n’attendent pas le nombre des années pour les recevoir
Avec toute son innocence et sa présence faite de blessures.
Où sont passés mes rêves dans le jour qui s’achève
Pourquoi toujours souffrir, sans trêve.
Sur le chemin de mon automne j’irai alors cueillir
Les derniers fruits, me coucherai dans les feuilles dorées
L’esprit agité ,le corps fatigué mais l’âme reposée.
L’écriture reste ma force j’explore ses mots
Et J’endors pour un instant seulement mes maux.
Je pars vers le firmament là où sont les géants
Et je pleure doucement dans les bras d’un doux moment.
Nini (21/04/2014) poème perso
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Elle se souvient.. de ces regards affamés
Quand son corps devenu femme s’offrait
Tenant L’amour en son sein elle tressaillait .
De l’union formée, son ventre rond,
Maman fut sa plus belle mission.
Elle se souvient..
Ces moments de détresse, se battre sans cesse
Contre vents et marées, vouloir être heureuse
En ressortir plus victorieuse.
Que d’épreuves a t’elle surmontées !
Mais jamais n’abdiquât sur le parcours dévié.
Elle se souvient…
Des merveilleuses étreintes amoureuses..
Des petits matins blêmes, aux nuits fougueuses.
Si son corps a changé, reste intacte sa générosité
Sur son visage où tant de larmes ont coulé
Il n’y a pas de ravages, elle su rester vraie.
Elle se souvient..
Là, sur sa canne, bien campée,
Les yeux rivés droits vers son passé
Sereine , elle referme ce livre de pensées,
Elle se souvient..
De sa vie, où elle fut à la fois femme fatale,
Amante, épouse, maman,et une femme tout simplement.
Nini (14/06/2012)
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Comme l’arc en ciel,
Par ses couleurs qui ont su
Me peindre un amour sûr,
Tes peintures célestes
Ont fait de toi ciel, mon essentiel
Au-delà des ombres funestes
Ton rayon est sorti de l’éternel
Entre ciel et terre je ne veux vivre que de rêves
De cette atmosphère vivre sans trêves
Pour ouvrir ton univers en paradis
Laisser nos émotions prendre vie
Dans le crépuscule voilant magnificences
Pour que s’étale le rideau de nuit
Les étoiles une à une s’allument en silence
Entre ciel et terre rien n’est acquit
nini : (2012)
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Sous l’ennui morne des roseaux
Une ombre a surgi du flot
Reflet profond sur ce miroir d’eau
L’écho du clapotis rythme ce tempo
Où es-tu belle endormie dans ce ruisseau !
N’entends -tu pas le bruissement des feuilles!
Dans le soir qui étouffe le jour tombé en deuil
Et les voix de la nuit qui montent du sol en volutes
J’accroche alors mon regard vers ces formes de doute
A ton croissant de lune recroquevillé dans les sources du rêve
Imagination de fantômes sortis du songe qui s’élève.
Vision nocturne aux formes squelettiques
Un hululement résonne en ce lieu énigmatique
Tout est silence angoissant, oppressante contrée
Où les astres se racontent des histoires oubliées
Nuit où chaque étoile s’allume dans des flaques imagées.
Revisitant de nos bois et forêts, les légendes endormis
Ensevelies sous les ténèbres de l’oubli
Frémissement intense du temps perdu
Lueur suspendue dans l’obscurité des nues.
Et le vent découvre ton visage de ses vaguelettes
Tu dévoiles alors le secret de ton astre en goguette.
Nini 27/003/2014
Challenge de psyché: Echos et reflets
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Le cri du coq m'a réveillé ce matin,
La nature répond à l'appel avec entrain.
Les pieds nus dans l'herbe dentelée de rosée,
L'aube est partie depuis une heure se coucher.
laissant au soleil montant, un ciel d'azur,
Etends-toi avec délice sur cette tendre verdure,
Respire le parfum des fleurs,
Autour de toi règne le bonheur !
Sous l'arcade de glycine enivrante,
La vie devient tout à coup envoûtante,
L'astre lumineux darde de ses rayons,
Les azalées s'étalent en divers coloris certains du Japon.
Et voici que le printemps se renouvelle,
Avec des saveurs parfumées de roses,
Qui mettent leurs couleurs en prose,
Sous un ciel aux douceurs éternelles.
La gloriette où les abeilles butinent,
Monsieur Le Notre ne l'aurait pas reniée.
De son nom ont été baptisé ses fleurs divines.
Coeur blanc sur couronne rose nacrée.
Du haut des arbres,tous les oiseaux
Chantent à tue-tête et clament leur joie,
De fonder un foyer de choix,
Ecoute comme ce chant est beau !
ô Nature, ma mère
Qu'avons- nous fait de notre terre?
Montre nous le chemin de la raison
Pour connaître de nouveaux horizons.(4 Mains de Nini et Morganne)
(6/05/2011)
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