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Premier livre scolaire pour mon entrée au CP
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Mon enfance s’est éloignée au fil du temps.. de l’insouciance,
Des exigences de la vie, mais elle reste enfouie
Dans la mémoire, quand s’ouvre le tiroir à secrets,
Resurgissent les images d’un passé réglementé
Dans un milieu modeste, à l’époque rude, malmenée
Obéissance et partage en faisaient l’adage
Pour tout et de peu était la passion, pas de gaspillage
Les jeux s’inventaient avec de petits moyens.
Le jardin familial occupait nos dimanches sans entrain .
Pas de négociations, c’était la loi de la maison
.
En période estivale battions la campagne, l’aventure
Se limitait en exploration dans la nature.
L’école était le lieu de retrouvailles les amis prenaient
Beaucoup de place dans ces cœurs d’enfants,
Pas de batailles restions en harmonie
Portés par un seul désir le plaisir à l’infini.
Malgré la précarité du moment, heureux l’étions .
La jovialité était présente, souvenirs de petits riens
Faisant notre bonheur avec humilité,
Gravés sont ces moments de liberté
Quand la rue nous appartenait en toute sécurité
Les jours s’écoulaient dans la confiance et l’innocence
De notre âge, n’en demandions pas davantage
Etions naïfs, mais très imaginatifs.
Enfance estompée, incrustée, celée
Dans ce tiroir à mémoire comme un secret
Gardien de souvenirs d’enfance
De ce lieu qui jadis me berça d’espérance.
Nini: challenge : Tu te rappelles ? Le 29 /2/2016
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Il se dit que l’argent n’a pas d’odeur
Mais pour les travailleurs il sent la sueur
Il pue au nez des exploiteurs de pétrole
Bitumeux bénéfices des mégapoles
Ces rapaces soudoient, pillent , sans scrupules
Les valeurs de mère nature incrédule
Alors que la terre , la mer sont des amis fidèles
Anéantissent ses valeurs naturelles.
L’homme est insatiable, de l’appât du gain se réjouit.
Par ses idéologies, ses conquêtes, il s’autodétruit
Vide les océans, pollue l’atmosphère, conduit le pays en jachère
Bétonneur immodéré ,brasseur orgueilleux de billets verts
Extermine la matière fertile, modelée avec bravoure par nos pères .
Que restera-t-il de nos combats, de nos peines, de nos joies
Quand le règne animal aura repris ses droits , ses lois?
L’humanité perd un peu chaque jour sa place
Ne laissant que de minces traces dans l’espace
Alors si futile est notre passage ici
Si l’on doit sombrer dans l’oubli
A- t- on raison d’écouter nos consciences..
Quand nos vies n’ont plus de sens ??
Nini challenge : thème;" Ce n'est pas quand la dernière feuille sera tombée
que le dernier arbre sera mort
et que le dernier poisson sera pêché
que nous comprendrons que l'argent ne se mange pas"
21 /2/2016
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Chaque jour mes yeux s’ouvrent sur la beauté au naturelle…
Une écharpe de nuage blanc enveloppe frileusement le ciel
Vecteur de sensations fortes aux sentiments profonds
Parchemin de l’éternité , fresque d’apparitions.
Lumière d’un jour naissant dans l’aube matinale
La parodie s’installe en tableau architectural
Quand la nature s’éveille au lever d’un soleil hivernal
La couleur pastelle s’épanouie ,communiant avec l’astral.
Pas de retouches sur la palette, l’intégral éclaire l’ornemental
Sur un nuancier , qui s’impose en démonstration magistrale
D’une création en permanente mutation sidérale.
Que manque t’il alors à notre bien être primordial?
Quand la course à l'excédent devient viscérale
Le superflu encombre notre espace vital,
Dans les combles s’entasse l’inutilité colossale
Qui troc avec ce manque au décor théâtral.
nini: challenge de psyché: le manque
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chez moi ma campagne
Réputation de morne saison chagrine,
L’hiver a jeté sa pelisse d’hermine
Quand le vent façonne le sol d’une neige qui s’agglutine,
Le vieux saule pleure sa gaîté perdue, sur son étang frigide
L’éther pâle, gris blanc, noie l’horizon liquide
Et les fontaines restent muettes gelées
Les bancs de pierre glacés sont inoccupés,
Dans les sous-bois les arbres squelettiques
Frissonnent dans ce décor chaotique
Le petit chemin fait de la résistance
Offrant ça et là ses solides cailloux
Pétrifiés dans cette nature en dormance
Profond respect dans ce désert fou
Où le silence impressionne par son courroux .
De douces pensées alors me sortent de ma torpeur…
Se blottir avec délice près d’une douce chaleur
En regardant crépiter dans l’âtre cette bûche de bonheur
Le nez collé sur la vitre embuée, dans ce confort envoûteur.
Nini ,les 10 mots de l’hiver :le 29/1/2016
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j'aimerais repeindre de vive lumière la vie
Mais je ne trouve pas les couleurs en armoiries
Je ne veux plus de cette peinture noire
Juste un peu de rouge pour m’apporter l’espoir
Un nuage de bleu pour être heureux
Avec un brin de rose pour être en osmose
Une pureté de blanc étincelant en mille lieux
Un vert éclatant éparpillé ici et là en petite dose.
Peinture abstraite d’une existence insatisfaite
Couleur de vie ,de passion, de grands frissons,
Un éventail colorisé offert sur une palette
De tous les malheurs, je ferais abstraction
Mais la vie est moqueuse et déprimante
Enchaînant les défaites et les regrets
Dévorée par les flammes étourdissantes
Elle brûle avant que nous l’ayons goûtée
Ainsi va la vie, rapide et excitante
Toujours à courir derrière le temps
Essuyant des erreurs trop étouffantes
Nées d’illusions prises des contes d’antan.
On ne fait pas sa vie sur un rêve sans espoir
Quand elle passe en reflet sur le miroir
J’ai les mêmes rêves et les mêmes images
D’une âme qui trébuche sur les pas de messages
Nini: challenge le 16/1/2016: rêver sa vie ou vivre son rêve
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