A travers un fin brouillard tu m’apparais 

Dans la fraîcheur de ta jeunesse tu sembles vraie

Image floutée parfois ,mais tu redeviens si réelle

Les cheveux défaits  je te vois posée telle une aquarelle

Reflets d’images estompées dans l’intemporel

Tes rires résonnent et se perdent dans le néant

Tu danses ,sautes, la vie semble t’appartenir c’est évident

Autour de toi tout est feutrer, la sérénité règne

Rien ne peut troubler ce bonheur intègre 

Sourire aux lèvres tu parles, les mots sont porteurs d’espoir

Tu me susurres à l’oreille que rien ne pourra nous décevoir,

Complicité oblige nous vieillirons non loin l’une de l’autre

Main dans la main nous parcourons chemins et vallons

Heureuses notre joie explose dans cette communion

Petite sœur je t’ai souvent fait revivre depuis ta disparition

Et dans mes rêves, couleur sépia ,ils prennent une autre dimension

nini: challenge : Le portrait

Comme l’oiseau,  ouvre grandes tes ailes

Pour voler au dessus de tes misères

En traversant le ciel , rivières et chimères,

Reposes -toi à la lisière d’un champ de blé

Dans l’oubli de tes chagrins, entends l’été gazouiller

Et dans un rayon de soleil tu découvriras l’amitié

Celle qui fait scintiller la vie en offrant sans compter.

Le  cœur est un oiseau qui peut toujours voler plus haut

Et sur une poussée d’arpèges, apaise les bobos.

Le vent de l’amertume alors calmé, fera  place

À la  flamme ardente qui jaillira dans l’espace.

Portée  par cette félicité, la douceur de vivre apprivoisée

L’orage s’éloignera de l’échéance rédigée sur papier

Retour du bonheur après les blessures, tu seras  enrichi et comblé

Nini: challenge des 10 mots :le 19 /10/2015

De retour après une longue pose,et contente de re écrire:le bonjour à ceux qui me lisent et à bientôt sur vos blogs

amicalement

D’un revers de main elle enlève les feuilles tombées 

 S’assied sur son banc, ami fidèle depuis qu’il est partit..

Ce  compagnon tant aimé, avec qui elle partagea sa vie.

Chaque jour à la belle saison ,ce lieu est un rendez vous 

Mémoire de deux êtres qui aimaient parler de rien , de tout.

Qu’il était doux l’été sous le tilleul en fleurs

Dans la tendresse d’un regard remplit de bonheur

Elle se souvient petit sourire esquissé 

De tous ces jours heureux partagés,

Joies et peines dans le tourbillon de leur complicité.

Que de souvenirs sous ce ciel azuré,

D’instint sa main frôle la place inoccupée

Étrange sensation que ce vide laissé

Il faut se rendre à l’évidence, son amour l’a quitté.

Mais une fois encore ses pensées vagabondes.. 

Une image renaît :une barque sur l’onde 

Dans la prairie près de la rivière, là où leur amour est né

Un homme et une enfant aux cheveux dorés

Un signe de la main pour se saluer

Dans la douceur de ces jours sans fin

La vieille dame s’interroge sur ce chemin,

Cette femme est elle heureuse comme elle le fût?

Dans une vie pourtant jalonnée d’imprévus.

Nini: challenge de psyché les  10 mots: 18/04/2015

Au clair de lune je t’implore cherchant ta lumière

Ô toi muse au grand cœur évoluant dans l’au- delà

Éclairée par tant de bontés angéliques, accompagne moi ,

Car je suis l’ombre de mon âme, mes vers sont assombris

Le temps se fige dans mes poèmes incompris

Je perds pied sur cette terre ténébreuse

Engluée dans cette peine ombreuse,

Je cherche la lueur émergente, guérisseuse

Redonne - moi la volonté de créer, pour exister.

 Tu  osais dans tes écrits poser des vérités

Alignant parfois avec saveur ces mots acidulés

Ouvrant alors la voie de la complicité,

Ciel printanier aux éclats panachés 

Ouvre moi  la porte de la clarté

En  m’associant à ta verve poétique

Pour que renaisse l’écriture boulimique.

Nini:le 15/04/2015:thème :Au loin une lumière intense

Ce soir j’ai un grand besoin d’écrire…

Pour adoucir l’angoisse et la décrire .

Mon cœur déborde d’émotions

Au gré de mon imagination

Dans l’encre bleue de mon ciel en confession

Les mots jaillissent exhument les souvenirs

Révèlent mes peines, mes joies à reconquérir

Libèrent les sanglots bloqués dans ma mémoire

Quand ma plume expulse mes désirs, mes espoirs.

Sous les cris étouffés de mon cœur tourmenté

Folâtrent d’infinis rêves sortis de mes pensées

Donnant à mes élans des ailes qui me propulsent

Hors de ce vide intérieur, loin du tumulte

Au bout de ma plume les mots s’effilochent avec candeur

Se taisent s’essoufflent dans l’agonie d’un bonheur 

Éphémère, épuisés perdent leurs pouvoirs envoûteurs,

Mes doigts fébriles clos l’écrit dans l’apaisement d’une lueur.

Nini: 27/01/2015: challenge :l’envie d’écrire