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     Elle s’appelle Rose, comme la jolie fleur

        Fragile et douce, un rien peut la briser

                  Elle est là sans défense au jardin des cœurs,

             Couleur de neige, à peine un peu rosée 

               Un souffle la fait vivre, l’amour l’anime

             Ses piquants sont tout à fait minimes.

                    Fraîche dès l’aurore, sans l’ombre d’un fard

                         Rayonne de beauté, fuyant larmes et déboires

     Pourtant son corps la malmène, 

              Sur sa canne campée, elle est reine

                  Elle marche dans la rue à pas si lents

                  Que mon cœur en ressent des émois étonnants

                  Un besoin de tenir sa main un instant

                   Je possédais une Rose, se contentant de peu de choses.

                   Sous ses yeux des cernes j’aperçus,

                   Une pâleur à ce jour inconnue, toute menue,

                   Je pensais « accroche toi » petite rose  

                    Demain n’y paraîtra plus!

                   Mais un jour dans mon bouquet de roses 

                  Il en manquait une, la plus belle la plus ancienne des roses !

     

    Nini (juin 2011)

     

     


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     Notes au diapason 

    Sur la partition de ma vie , épinglées sont mes notes

    Chaque dièse hausse le ton, l’écho me les rapporte…

               ........

     

    Dans la symphonie d’arpèges je vous entends souvenirs

    En chorale de regrets, chanter le refrain de mes désirs

    Avec la clé de sol je monte le son d’une mélodie amicale

    Quand la cacophonie de l’oubli se perd dans l’espace intersidéral

     .........

    Le métronome donne la cadence d’un chef d’orchestre

    Dans un concert de sincérité aux accords de l’applaudimètre

    Les voix en harmonie se balancent sur la portée musicale

    Aigües… appellent l’amour perdu, basses… étouffent son scandale

    ……

     

    FA SI LA chanter cet air d’opéra qui ouvre la porte à l’espoir..

     

     

     

    NINI:24/11/2013


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    photo perso

      

    sombrant dans les bras de Morphée
    Parfois mes nuits s’enlisent au -delà de la réalité.

    Astre révérencieux emporté dans les cieux..
    Tu t’élèves en silence dans un autre monde
    Où l’on ignore l’immonde.
    Libérant mon corps sans difficulté avec facilité
    Le souffle du zéphyr me conduit vers toi
    Nos esprits fusionnent d’émoi,
    Unis dans un silence contemplatif réciproque
    Baignés dans un univers sans équivoque
    Les étoiles nous éclairent dans ce labyrinthe
    Où le géant de toile s’élève sans craintes.
    Le jour doucement efface le plaisir
    Quand le réel rattrape mes pensées, mon rêve expire
    Toi montgolfière , bulle géante de désirs.

     

    NINI: 18/11/2011


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    Blancs vagabonds dont les clairs lambeaux

    Flottent déchiquetés sur ses monts

    Nuages vaporeux changeant de tons

    Se transformant au gré de l’ imagination,

    Les yeux rivés vers l’étendue,

    Je reste saisie d’une joie éperdue

    La création se métamorphose au gré du temps

    En une horde de chevaux tirée par le vent

    Soudain s’estompe colorisant

    L’ ouate duveteuse en fleur irisée,

    Chariot de feu aux braises orangées

    Modifie ce décor au soleil apaisé.

    Quiétude de l’instant, merveilleux spectacle

    Que ce ciel offre comme un miracle

    NINI:2/9/2011


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    c'était hier

     

    Sur les rives du passé, j’ai égrainé ma jeunesse
    Composée de jours pleins « d’ivresse »
    De rires et de promesses fusant avec allégresse .
    Cœurs et corps en harmonie avec la vie,
    Facile semblait l’être, et dépourvue de mépris.
    Le soleil brillait toujours plus haut,
    Le monde était beau, avec ces chants d’oiseaux.
    Tout resplendissait devant notre insouciance
    Nos désirs en osmose avec notre impatience.
    Des étoiles plein les yeux, la douceur
    Était reine en éliminant la douleur
    Nous étions dans une bulle protectrice,
    Face aux agressions d’un peuple d’avarice.
    Devant la naïveté de notre âge,
    La joie de vivre était notre adage.
    Chaque fleur des champs devenait bouquet de fête.
    Génération oblige, nos exigences restaient modestes
    J’ai regardé derrière moi,
    J’y ai revu la gaîté, la simplicité avec émoi
    La jeunesse est la bouffée d’air frais de la vieillesse. 

    NINI:31/8/2011

     


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