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    Adossé à un arbre centenaire, je vois la vie en filigrane

    Les saisons passent, et leurs histoires en émanent

    Je suis le confident solitaire et hagard

    De promesses d’amour en serments illusoires

    Surgit dans un frisson une onde vibratoire

    Sortant de mes grosses veines noueuses et noires

    Mon assise se chauffe au soleil printanier

    Où sous la sève naissante, je vais entendre roucouler.

    De mots en jeux interdits je suis le témoin de vos frasques

    Les hommes déçoivent, je ne veux plus les croire!

    Cher passant poète du hasard

    Veux-tu me redonner l’espoir

    Devenir au soleil couchant mon fidèle clochard!

    nini

    06/02/2011

     


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    Sur le chemin qui s'enfonce en forêt

    On entre dans un rêve qui ne finit jamais

    Les chênes et les bouleaux enlacent leurs feuillages

    Le lierre grimpe sur leurs troncs comme un hommage

    Les saules avec grâce baignent leurs élégantes branches

    Dans l’eau d’un étang verdâtre, en révérence se penchent

    Les vieux arbres trépassent, moussus, linceul de fin de vie

    En offrande, primevères et violettes étalent leurs tapis

    Les cimes feuillues ondulent au diapason

    D’une légère brise, d’un agréable tempo

    L’humus des sous -bois exhale son odeur sans retenu

    Dans une vie végétale alanguie, les oiseaux évoluent

    Forêt... habitation à loyer modéré, une population cohabite

    Dans une effervescence immodérée où chacun subsiste.

     NINI: Mars 2011


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    Espérer attendre rester là les yeux fermés

    Surveiller, guetter l’arrivée de quelque chose, quelqu’un

    Qui, quoi on ne sait pas, tout cela est parfois vain 

    Si futile parfois l’espérance lorsqu’elle est souffrance

    Alors on attend guider par le temps ne pas perdre confiance

    S’accrocher à la branche d’un arbre centenaire

    Pour que l’éclaboussure du temps passé ne soit pas chimère

    Pleine de flou l’attente est quelque chose de plus, de mieux

    que le rien, qui n’est rien que l’espoir qui s’envole au loin

    Attendre c’est oublier le temps pour envisager demain.

     

    NINI(14/03/2011)


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     Elle s’appelle Rose, comme la jolie fleur

        Fragile et douce, un rien peut la briser

                  Elle est là sans défense au jardin des cœurs,

             Couleur de neige, à peine un peu rosée 

               Un souffle la fait vivre, l’amour l’anime

             Ses piquants sont tout à fait minimes.

                    Fraîche dès l’aurore, sans l’ombre d’un fard

                         Rayonne de beauté, fuyant larmes et déboires

     Pourtant son corps la malmène, 

              Sur sa canne campée, elle est reine

                  Elle marche dans la rue à pas si lents

                  Que mon cœur en ressent des émois étonnants

                  Un besoin de tenir sa main un instant

                   Je possédais une Rose, se contentant de peu de choses.

                   Sous ses yeux des cernes j’aperçus,

                   Une pâleur à ce jour inconnue, toute menue,

                   Je pensais « accroche toi » petite rose  

                    Demain n’y paraîtra plus!

                   Mais un jour dans mon bouquet de roses 

                  Il en manquait une, la plus belle la plus ancienne des roses !

     

    Nini (juin 2011)

     

     


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